En 2023, l’Union des Groupes d’Etudes et d’Actions pour le Développement de Fizi-Itombwe (UGEAFI) a intensifié ses efforts pour restaurer les écosystèmes locaux et sensibiliser les communautés à la protection de l’environnement. Dans cette dynamique, l’organisation a non seulement distribué des plants aux populations, mais a aussi renforcé leurs capacités en matière de production régulière de semis, leur permettant de devenir autonomes dans la gestion des ressources forestières.
Pour concrétiser cette démarche, six pépinières communautaires ont été installées dans trois zones ciblées  Minembwe et Bibokoboko. Ces sites ont permis la production de 471 118 plants, répartis entre sept espèces principales: Grevillea, cyprès, Calliandra, Cassia, prunier, moringa et acacia. Grâce à ces pépinières, 3 675 ménages ont reçu en moyenne 128 plants chacun, une avancée majeure dans la promotion de l’agroforesterie et la lutte contre le changement climatique.


Les impacts de cette initiative se sont rapidement fait ressentir. Dans plusieurs localités, les églises ont pris l’initiative de créer des aires protégées, tandis que des programmes de reboisement ont été mis en œuvre dans les écoles secondaires, couvrant au total 140 hectares de terres. Par ailleurs, la vente des arbres reboisés a permis à au moins 3 500 ménages de générer un revenu moyen annuel de 200 USD, contribuant significativement à l’amélioration de leur niveau de vie.
Au-delà des gains économiques, une véritable culture environnementale est en train d’émerger au sein des communautés. UGEAFI a organisé de nombreuses séances d’information et de sensibilisation sur la lutte contre la dégradation de l’environnement, favorisant l’adoption de comportements responsables. Ainsi, 30 % des ménages ont commencé à appliquer le principe écologique : « J’abats un arbre, j’en plante deux », témoignant d’un engagement concret en faveur de la régénération des ressources naturelles.
En somme, ces efforts illustrent l’approche intégrée de l’UGEAFI, qui combine développement durable, autonomisation communautaire et protection de l’environnement. Ces résultats positifs ouvrent la voie à une gestion plus résiliente des écosystèmes dans l’est de la RDC, en particulier dans les zones affectées par les conflits. Aliquam efficitur ornare blandit. Vivamus t